Ozara Bears

Nom : Bears
Poids : Ozara

Âge : 17 ans
Sexe : Féminin
Taille : 1m68
Poids : 52 kg

Couleur des yeux : Hétérochrome Bleu-Vert
Couleur des cheveux : Brun avec des reflets roux
Orientation sexuelle : Hétérosexuel

Parti : Eternal Spiral

Objets possédés :
● Une casserole qu’elle utilise pour frapper les malotru à sa portée.
● Une arbalète rustique et pas vraiment précise.

Description physique :
Jolie jeune femme dont les cheveux tombent en cascade jusqu'à sa taille, Ozara à un petit air de petites filles rêveuses dont la mèche rebelle lui barre souvent son joli minois et ce n'est pas ses yeux mélange de bleu et de vert, ni son petit nez qui se plisse quant-elle rit qui prouveront le contraire.
Ayant reçu une éducation assez stricte, la jeune femme ne se maquille pas et porte souvent de longues robes paysannes vertes, mais les vêtements plus masculins ne la gêneront pas, du moment que ses vêtements cache son buste.

Mais pourquoi une adolescente veut-elle absolument cachée ce que d'autres tiennent tant à montrer ? Témoin des événements survenue après la mort de sa mère et de sa soeur, son corps est criblé de petites cicatrices dont la plus grande est une cicatrice en forme de croix sur sa poitrine et ce n'est pas tout, son dos possède une marque qui lui à été fait par un fer chauffé à blanc, ce qui lui à donné une certaine crainte de la chaleur.

Description morale :
Ayant reçu une éducation stricte de la part de sa tante afin de la transformer en véritable femmes aux foyers, Ozara excelle dans ce qui est corvée où cuisine, mais ne sait pas, à son plus grand regret, lire. Plutôt douce et calme, il ne faut cependant pas trop la cherchée si vous ne voulez pas vous prendre un coup de casserole sur la tête. N'aimant pas son corps criblé de cicatrice, la jeune femme semble plutôt distante avec le sexe opposée, car ne se sentant pas entièrement féminine.

Histoire :
Cadette d'une famille de quatre personnes, Ozara était une petite fille choyée par les siens.
N'étant pas très riches, les parents de la petite fille ne s'étaient jamais mariés, préférant garder l'unique petit pan de terre pour la cultiver et ainsi subvenir à leurs besoins tout en essayant de gagner un maigre revenu. Ce n'était pas la joie tous les jours, mais la petite famille était bien heureuse de vivre unis alors que d'autre s'entre-déchirait.

Vint un jour où des brigands décidèrent de faire du petit village où résidaient les Bears leurs principales gagne-pain, si le paysan n'acceptait pas de donner de l'argent ou une part de ses récoltes, il voyait sa maison brûlée sans qu'il ne puisse rien y faire.

N'aimant pas la violence, Roy Bears faisait parti de ceux préférant donner de leurs cultures afin de vivre tranquille, mais devant ce racket de plus en plus incessant et la brusque arrivée d'un étranger à qui il avait offert le couvert, Roy décida de protéger sa famille en faisant partir les criminels, ayant prit connaissance que l'étranger disposait d'une certaine expérience en arme blanche, il décida de le supplier afin que l'étranger lui apprenne ne serait-ce que quelques bases, mais ce fut les pleurs d'Ozara qui eurent raisons de l'homme.

« Bon... C'est bien parce que vous m'avez invité à votre table que j'accepte. Ça me permettra aussi de voir si je peux apprendre même à des bouseux. »

Après ces paroles pleines de tact, il était clair que ce n'était pas forcement l'amour entre Roy et son jeune maître d'arme, un certain Hailey, mais il devait faire avec. Laissant ses terres aux soins de sa femme et de ses filles qu'il embrassa, Roy accompagna son étrange maître d'arme.

D'une vanité certaine, il fallut peu de temps à Roy pour apprendre quasiment tout de la vie d'Hailey, ce dernier était l'un des héritiers de l'école Sakura no kami, une école enseignant l'art de manier l'épée assez célèbre pour dépasser les frontières, ce qui n'était pas rien connaissant les troubles entre les deux pays voisins. Même si le caractère d'Hailey exaspérait Roy, il ne pouvait que s'incliner devant sa maîtrise de la lame que seul la prétention du jeune homme semblait égaler.

A la surprise d'Hailey, mais surtout de Roy, le paysan se trouva être un élève modèle et assidus qui obtenu assez rapidement un niveau relativement bon à l'épée, c'est ainsi que remerciant son formateur, il décida de rejoindre les siens...

Durant ce temps, Ozara aidait avec toute la joie de ses sept printemps sa mère et sa soeur lors des travaux de la terre, son rôle était de nettoyer tous les outils avec l'eau de pluie retenue dans un trou. Ce n'était pas spécialement ce qu'elle avait voulu faire pour aider, mais devant l'insistance quasiment suppliante de sa mère et de sa soeur, elle avait obtempéré croyant dans son petit esprit d'enfant qu'elle seule était à même de pouvoir nettoyer au mieux ses vieux outils à moitié rouillée, Ozara ignorait que les deux femmes lui avaient confié cette tâche de façon à ce que la petite fille ne voient pas ce qu'elles étaient obligées de faire pour manger. Ozara était toujours étonnée de voir des hommes qu'elle ne connaissait pas sortir de la maison et les yeux de sa soeur et de sa mère rougies par les larmes, mais était moins traumatisée que si elles les avaient vu donner leurs corps afin de survivre...

Et ce jour arriva...

C'était une journée tout à fait ordinaire mise à part la tarte qui attendait Ozara, sa maman l'avait fais le matin même et Ozara était pressée que l'après-midi au champ se passe afin de pouvoir revenir à la maison et manger une part de cette tarte. Ce fut donc la gourmandise qui la fit désobéir en ne lavant pas les outils et en courant vers la maison, de toute façon sa mère ou sa soeur ne la gronderait sûrement pas ! Elles étaient si gentilles.

Arrivant dans la demeure, les deux femmes paniquèrent en voyant Ozara et les chevaux des hommes venant chaque jour jouer avec leurs corps, la soeur trouva juste assez de courage pour mettre Ozara dans l'unique petite armoire de la maison en lui faisant promettre de ne rien dire et de surtout fermé les yeux, la moue synonyme qu'elle se forçait pour ne pas pleurer Ozara entra dans l'armoire et fit ce que lui avait dicté sa soeur...

Si Ozara ne voyait rien, elle entendait la voix grave d'un homme, celle de sa mère et de sa soeur, les rires d'autres hommes puis le bruit d'une déchirure... la jeune enfant se risqua à ouvrir un oeil, puis elle ne pu le refermer tellement elle était terrorisée. Comment décrire ce que ressentait une fillette de 7 ans en voyant les ébats non consentit de sa famille ? Puis ce fut deux cris étouffer qui furent entendu par Ozara, l'homme à la voix grave cria très fort, visiblement il semblait en colère et la petite fille ne pu s'empêcher de sangloter et d'ouvrir la porte de l'armoire pour rejoindre sa maman et sa grande soeur. Ouvrant donc la porte Ozara tomba sur une scène qui fut effacée de sa mémoire par un traumatisme certain qui la fit s'évanouir.

Se réveillant, la petite fille faillit à nouveaux en voyant le corps de l'homme qui criait fort baigner dans son sang, une épée plantée dans son estomac, elle vit bientôt tous ses regards qui n'observait rien d'autre qu'elle et sa nudité, la petite fille avait très peur et voir cet homme arrivé n'arrangea en rien les choses, il avait le visage d'un fou et empestait l'alcool, elle n'entendit que quelque bribes de ce qu'il disait, l'homme voulait qu'elle devienne une vraie petite femme, mais avant il voulait s'amuser.

Cela dura plusieurs jours, son bourreau s'amusait à lui faire deux trois entailles sur le corps, la faisait soigner puis recommençait le lendemain, Ozara avait plongée dans le mutisme, mais ne pouvait s'empêcher de hurler de douleurs devant les multiples sévices que l'homme lui faisait subir, comme lui apposer un Fer chauffé à blanc sur son épaule ou bien même lui faire deux entailles en formes de croix sur la poitrine...

Un soir, alors qu'elle venait de faire sa prière (consistant à vouloir mourir), l'agitation n'était pas celle de ses jours où les hommes buvaient plus que raison et que leur « chef » s'amusait avec Ozara. En tendant l'oreille la petite fille pouvait entendre le bruit d'épée qui s'entrechoquait, préférant boucher ses oreilles, elle vit des hommes entrer dans la salle où elle était emprisonnée, débouchant ses mains elle les entendit parler, l'agresseur était plus puissant qu'eux, ils devaient donc se rassembler dans cette pièce afin de tous lui tomber dessus en mêmes temps.

Il était étonnant de voir ses hommes violents contre les paysans où une enfant de huit ans, avoir peur d'une personne qui semblait plus forte qu'eux. Quand Ozara vit l'homme qui avait mit tant de pagaille, son petit coeur bondit de joies, son papa était venu la sauvée ! Mais aussitôt la peur reprit le pas sur sa joie, il y avait tellement de personnes qui essayaient de tuer son papa et ce dernier avait beau avoir une épée... enflammée ?!? Des signes visibles de fatigues commençaient à se montrer et Roy n'allait donc pas pouvoir tenir longtemps...

Ne voulant pas voir son père se faire tuer, les yeux d'Ozara se focalisèrent sur quelque chose qui ne devait pas être là... Un renard argenté qui filait comme une flèche vers Ozara afin de ronger la corde qui la maintenait prisonnière, ne pouvant bouger, le renard la laissa seule pour rejoindre Roy et reprendre une forme humaine.

« Va la voir, je m'occupe du reste. »

Tandis qu'Hailey apprenait aux derniers brigands ce que c'était que d'avoir l'héritier d'un clan d’épéiste comme ennemi, Roy rejoignit sa fille qu'il prit dans ses bras avant de pleurer et de s'excuser de ne pas être arrivé plus tôt. Pleurant à son tour comme jamais elle n'avait pleuré, Ozara s'endormit dans les bras de son père...

Portant sa fille et accompagnée d'Hailey qui avait « emprunter » deux chevaux, Roy fit route vers le village où habitait sa soeur, il n'avait plus aucune habitation et serait certainement poursuivis pour meurtre, il ne voulait pas d'une vie de fugitif pour sa fille, elle ne méritait pas cela...

Arrivant à la lever du jour, la tante d'Ozara ne sembla pas se formaliser de l'arrivée cavalière de son frère, ni du fait que sa nièce n'ait comme habit qu'un long manteau bleu-vert, mais plus du fait que le laitier n'était toujours pas arrivé ce qui fit légèrement sourciller Hailey.

Tara Bears habitait une charmante petite maison sur le haut d'une colline qui surplombait un charmant petit village très calme, elle bénéficiait de plus d'un revenu plus que confortable donner par son travail de guérisseuse, de quoi assurer à Ozara un avenir meilleur. Tara accepta en échange de quoi, Hailey dû trouver le laitier et le recadrer sur sa lenteur, Roy espérait juste que la folie de sa soeur n'atteigne pas sa fille.

Après être resté quelque jour, il parti un beau matin en n'ayant pas oublié d'embrasser sa fille et de lui promettre de revenir quand tout ce sera calmé...

A 13 ans, Ozara était sur d'une chose : sa tante était complètement barré. Tantôt elle la maintenait sous un régime de fer afin de faire d'elle la parfaite femme docile, tantôt elle l'entraînait à devenir une véritable sauvageonne qui pouvait se défendre seul et ne parlons pas des multiples fois où Ozara avait couru, sous les rires des villageois, dans tout le village pour rattraper sa tante qui ne voulait pas prendre de bain.

Alors même qu'elle n'avait pas terminé de s'entraîner à l'arbalète, Tara Bears se décida de faire d'elle l'héritière de ses secrets de guérisseuse. Pour le plus grand bonheur de sa tante, Ozara se trouva être douée pour l'apprentissage et en un an d'entraînement, elle arrivait à apaiser les souffrances des patients de sa tante durant une courte période.

Ayant héritée de la beauté de sa mère, la jeune femme était souvent accostée par de jeunes hommes étranger ou non du village, c'est ainsi qu'elle prit l'habitude de porter une casserole qui remettait les idées en places aux hommes qui se montrait trop entreprenant. Ozara ne se sentait pas encore prête pour entamer une relation autre qu'amicale avec une personne et cela certainement à causes de toutes ses cicatrices qui lui rappelaient son emprisonnement.

Le jour de ses dix-sept ans, elle surpris une discussion entre sa tante et un magicien des mots qui tentait de faire d'elle sa future femme... Ne pouvant résister bien longtemps à la manipulation, la tante accepta en larme qu'Ozara l'épouse et la jeune femme compris qu'il était temps pour elle de partir. Elle n'était pas prête pour la relation amoureuse et le mariage, bien que n'étant pas qu'amoureux, n'allait pas dans le sens de la vie qu'elle voulait vivre.

Attendant que l'homme soit partis, Ozara entra dans la maisonnée pour voir sa tante encore plus perturbée qu'à son habitude, allant dans sa chambre elle entreprit de faire son baluchon en mettant quelques vêtements, pris l'argent que sa tante lui avait donnée, son arbalète ainsi que le manteau Bleu-vert qu'avait laissé l'homme renard.

Partant vers l'inconnu Ozara se donna comme objectif de retrouver son père. C'est ainsi qu'elle fit route vers la capital de l'Eternal Spiral dans l’espoir d’y trouver des informations...

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